Thérapie de couple : Conflits sur l'éducation des enfants
- isabelbourdon
- 23 juil.
- 3 min de lecture
Vous vivez des tensions dans votre couple à cause de désaccords sur l’éducation des enfants ? Vous vous sentez seul(e), incompris(e) ou épuisé(e) dans votre rôle de parent ?
Située près de Chauvigny, Châtellerault, Montmorillon, Le Blanc et Poitiers, je vous accompagne pour traverser ces conflits et rétablir une communication respectueuse et structurante.
Conflit éducatif : quand les désaccords parentaux usent le lien conjugal
J’ai reçu un couple en tension chronique autour de l’éducation de leurs deux enfants, âgés de 5 et 7 ans. Ils n’étaient pas en désaccord profond sur les principes, mais sur le style parental et la manière de gérer les comportements jugés “inadmissibles” par Monsieur.
Dès le début de la séance, le père exprime sa lassitude :
“Je ne peux plus. Je rentre du travail, et c’est le cirque. Elle ne leur dit jamais non. Ils nous marchent dessus.”
La mère, visiblement épuisée elle aussi, répond avec un ton agacé :
“Il n’est jamais là. Et quand il est là, il s’énerve. Il ne les supporte pas plus de dix minutes.”
Les enfants étaient décrits comme très agités, bruyants, opposants à certaines consignes simples.Monsieur parlait d’enfants sans limites, tandis que Madame invoquait leur besoin de “s’exprimer”, leur “hypersensibilité”, et sa volonté de ne pas reproduire ce qu’elle avait subi enfant : frustration, autorité sèche, isolement affectif.
Ma méthode en thérapie : comprendre, soutenir, réajuster
Nous avons d’abord mis en lumière que le conflit éducatif était devenu un prétexte à une critique réciproque plus large :
Monsieur reprochait à Madame son “laxisme”, qu’il traduisait comme un manque de fermeté, voire de respect mutuel dans le couple.
Madame, elle, vivait les remarques du père comme une forme de disqualification de son lien à l’enfant, et d’abandon parental déguisé.
Elle disait :
“Je suis seule. Il travaille, d’accord. Mais je suis seule à porter leur quotidien. Alors non, je ne vais pas me battre avec eux tous les soirs.”
Lui répondait :
“Je travaille, oui. Mais quand je rentre, je me sens comme un étranger dans ma propre maison.”
Le travail a consisté à désamorcer la guerre des postures (“trop dur” / “trop permissive”) pour revenir à une question centrale :
Que cherchent-ils à protéger, chacun, à travers leur manière d’agir ?
Approche thérapeutique
Nous avons identifié plusieurs dynamiques croisées :
Chez Madame : la peur de reproduire un modèle éducatif punitif, et une volonté forte de respecter le vécu émotionnel de l’enfant — mais au risque d’un manque de contenance.
Chez Monsieur : la peur de ne pas être respecté comme père, doublée d’un sentiment d’exclusion du lien familial — d’autant plus douloureux qu’il est peu présent.
Je les ai amenés à formuler des attentes éducatives communes, et à travailler la cohérence plutôt que la symétrie.
Je leur ai aussi proposé de différencier :
L’opposition normale de l’enfant (bruyante, mais saine)
Et l’absence de repère sécurisant qui aggrave les comportements
Enfin, j’ai invité Monsieur à réfléchir à comment il pouvait être père autrement qu’en “corrigeant” : par des gestes, des jeux, des paroles.
Ce que révèle un conflit éducatif :
Ce type de mésentente est fréquent dans les couples où :
Le temps parental est inégalement réparti
Les styles éducatifs rejouent des blessures personnelles
Le conflit éducatif masque une fatigue conjugale ou un sentiment d’injustice non-dit
Ce que j’ai observé, au fil des séances, c’est qu’il ne s’agissait pas d’éducation seulement.Il s’agissait de reconnaissance :
Être vu comme parent valable
Se sentir soutenu dans l'effort quotidien
Et retrouver une confiance mutuelle dans la capacité de l’autre à “tenir” avec bienveillance
Vous êtes en désaccord sur l’éducation des enfants ? N’attendez pas que cela vous éloigne.
Un accompagnement peut vous aider à retrouver une communication constructive, à poser un cadre cohérent et à vous sentir soutenu(e) dans votre rôle de parent.
Soliloquie-Thérapie de couple et individuelle
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