Baisse le désir féminin en thérapie de couple : entre culpabilité et pression implicite
- isabelbourdon
- 18 juin
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 3 jours
Dans mon cabinet, situé près de Poitiers, Châtellerault et Chauvigny, je reçois souvent des couples confrontés à une baisse du désir féminin. C’est un sujet sensible, intime, souvent entouré de silence… et de culpabilité.

Un cas fréquent en thérapie de couple
Un couple autour de la quarantaine, ensemble depuis 15 ans, vient en consultation. Monsieur exprime un manque douloureux : absence de sexualité, sentiment de rejet. Madame, quant à elle, ne nie pas : elle ne ressent plus d’envie — ni envers lui, ni de manière générale.
Elle parle de fatigue, de surcharge mentale, du rôle maternel omniprésent.Mais surtout, elle avoue une culpabilité persistante : "Je ne le rends pas heureux."
Quand le désir devient une obligation
Ce type de discours est fréquent :La femme ne rejette pas l’autre, mais se vit comme “défaillante” dans l’intimité.Le désir devient un devoir, et s’éteint davantage sous le poids de cette injonction.
Quand la culpabilité tue la communication
L’homme se sent souvent écarté, voire infantilisé
La femme, elle, s’éteint émotionnellement et sexuellement, sans le dire
La parole est biaisée par la peur, la honte, ou le sentiment d’échec
En thérapie : relancer sans forcer
Nous avons exploré ensemble plusieurs pistes thérapeutiques :
Distinguer les types de désir
Absence de désir global (liée à soi) vs. désaffection envers le partenaire
Cela déculpabilise et ouvre une porte vers la reconnexion intérieure
Travailler l’imaginaire et le corps, en douceur
Suggestions sensorielles (lectures, silence habité, rêveries érotiques)
Sans attente de passage à l’acte : juste retrouver le droit de désirer
Côté partenaire : soutenir sans pression
=> Encourager une approche plus lente, verbale, complice
=> Exemples d’exercices : allusions, rituel de suggestion, absence d’objectif sexuel immédiat
Le rôle de la thérapie de couple
En thérapie, nous travaillons à :
=> Redonner à chacun une place désirante, vivante, libre
=> Sortir de la dynamique "je dois", pour entrer dans "j’ai envie"
=> Réconcilier intimité, écoute, et liberté dans le lien
Située entre Poitiers, Chauvigny et Châtellerault, je propose un espace de parole dédié à ces questionnements souvent tus.Le désir ne se décrète pas — il s’écoute, se réinvente, et parfois se retrouve… à deux.
Envie d’en parler ?
Prenez rendez-vous pour une thérapie de couple soliloquie.com
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