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isabelbourdon

Mon cheval, mon amour !


« Aux Écuries de l’espoir » à Bonnes (86300), j’ai observé un troupeau d’une quarantaine de chevaux, une professionnelle passionnée qui éduque les chevaux en respectant leurs codes éthologiques, leur besoin de liberté, leur personnalité.


La relation humain/ cheval a beaucoup évolué depuis ces dernières années. La compréhension de leur comportement, les apprentissages, leur confort et leur sécurité ont renforcé les liens de ce couple mythique.


Le cheval vit à nos côtés depuis la nuit des temps, outil à notre service ; il est aujourd’hui un précieux animal domestique. Le cheval se voit choyé, comblé de mille attentions, catalyseur de sentiments exacerbés d’amour et de passion.

Il semble que le cheval provoque une régression, éveillant des sensations, émotions archaïques liés à la relation fusionnelle narcissique primitive entretenue avec sa mère. Le fait d’être porté, balancé, et ressentir une certaine chaleur rappelle les premiers mois de la vie.

En effet, la relation sujet/ cheval fait écho à la relation fusionnelle du bébé et de sa mère.

Au-delà de cette relation fusionnelle, le cheval est justement un espace entre le moi et le non-moi, où émerge l’Autre, jouant le rôle de miroir. Avec la capacité de retranscrire l’état émotionnel du sujet, il se voit lui-même à travers son cheval.

Symbole identificatoire, le cheval s’enrichit de propriétés de puissance, de liberté… Entre cheval et homme, il y a l’essence du corporel, des sensations à l’état pur, une relation corps à corps ressentie comme un prolongement inconscient de son propre corps en un corps agissant.


Cette fusion corporelle repose sur une communication représentant une sorte de moi idéal. Par cette communication avec l’inconscient, le cheval nous permet de revenir à notre petite enfance et retrouver notre toute-puissance afin de nous en libérer pour vivre parmi nos semblables.

Le cheval se voit aussi investi des qualités idéales de l’amant, sensuel et puissant où l’humain abandonne son propre territoire pour se faire admettre dans celui de l’être aimé.

L’anthropomorphisme se trouve souvent à l’entrée de cet espace.



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