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La théorie de l’attachement


Les relations qu’entretiennent entre eux les différents membres de la famille s’inscrivent au sein des liens affectifs organisés par l’alliance, la filiation et la fraternité.

Les interactions avec une «figure d’attachement primaire » c’est-à-dire la ou les personnes qui prennent soin du bébé, confèrent au nourrisson la protection dont il a besoin pour se développer.

Par l’« attachement sécure », l’enfant obtient facilement le réconfort attendu lorsqu’il est dans un état d’alarme. C’est précisément une des fonctions premières de la famille que d’assumer la protection, la sécurité de ses membres, ainsi que la régulation affective et émotionnelle que sous-tend les échanges. Cette protection accorde à l’individu une base interne de sécurité nécessaire à l’ouverture sur le monde, à la socialisation et à la régulation de la vie émotionnelle.

A l'inverse, les attachements insécures font qu’un enfant n’obtient pas de réponses à ses demandes, ou obtient des réponses inadéquates. Ainsi le parent reste inaccessible à l’enfant. On est alors dans une logique de transmission intergénérationnelle, et dans la répétition des insécurités d’attachements.

L’enfant développe alors des « stratégies comportementales secondaires » qu’il a tendance à garder à l'âge adulte comme le clivage, le déni, l’hyperactivité, l’hypersensibilité…

La théorie de l’attachement semble pertinente dans l’approche de certaines difficultés pour lesquelles nous sommes, thérapeutes, sollicités : conduites de dépendance, carences affectives et éducatives, pertes traumatiques et traumatismes psychiques, certains problèmes de couple.

Le cadre thérapeutique consiste à offrir une base de sécurité suppléante provisoire. Ainsi, à partir d’une relative sécurité retrouvée, la personne peut explorer ses problèmes et faire preuve de compétences à surmonter les souffrances éprouvées.

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