Partir ou rester fera partie des grandes décisions qu’il vous faudra prendre. Laissez-vous le temps d’y réfléchir en demandant de l’aide parfois pour vous seul ou en envisageant une thérapie de couple.

Le pardon libère et la rancune enchaîne.
Il ne s’agit pas de tourner la page ou d’oublier. La blessure sera là à chaque fois pour le rappeler inscrite dans le corps et le psychisme.
La première démarche est vis-à-vis de soi : reconnaître sa souffrance, la nommer, s’en occuper, interroger l’enfant blessé en soi. Peut-être aussi, reconnaître sa part de responsabilité dans la survenue de l’évènement. Là sont les premiers pas vers le processus de guérison est de pardon vis-à-vis de soi-même d’abord.
Puis, vis-à-vis du conjoint, si communiquer verbalement reste difficile, entrevoir la possibilité qu’une lettre peut être un premier pas. Elle permet l’expression de sa blessure et de la part de responsabilité que l’on a vis-à-vis de son propre ressenti, elle est aussi un moyen de reconnaissance de la part de l’autre ce qui a été blessé en soi et enfin, elle permet de rendre à l’autre ses propres violences et blessures dans ce qui a été commis.
Enfin, il faudra réinventer ce que la notion même de fidélité sera pour chacun et pour le lien. Un témoignage d’amour, d’engagement autour de valeurs à nouveau communes. C’est le choix de transformer la relation en prenant soin du couple et du partenaire afin qu’elle soit le ciment d’une confiance mutuelle. Sortir des idéaux, de ce que l’on avait projeté sur la relation afin de maintenir les forces de cohésion et non d’éclatement. Prendre le temps de créer des moments d’intimité avec soi et avec l’autre, à travers une bonne communication verbale mais aussi sexuelle, accepter ses limites car l’on ne peut pas tout pour son partenaire.
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