On s’aime, puis on se déchire, c’est la vie, c’est la vie…
La rupture est une déchirure aux contours inégaux qui laisse, chez chacun, des traces de l’autre. Il est impossible de faire table rase du passé en adoptant la politique de la terre brûlée.
La rupture est une réalité physique, tangible. La douleur est celle d’un arrachement. La violence du manque empêche de dormir, de manger, de travailler, de vivre même, puisque la vie-miroir s’est brisée.
L’amour au quotidien inscrit dans une réalité qui lie, qui contraint. Certains sujets quittent pour choisir des formes d’amour où ils s’oublient. On est souvent moins quitté pour ce que l’on est que pour ce que l’on n’est pas. Sous-entendu, ce ne sont pas les défauts de l’être aimé qui sont la cause du départ, mais de ne pas être ce que l’autre veut que l’on soit.
Heureusement, la rupture peut aussi apporter un élan vital, déboucher sur une nouvelle manière de penser. La personne quittée découvre souvent sa puissance de résistance, quelque chose de sa force. La rupture est vertueuse lorsqu’elle est synonyme de prise de conscience et d’acceptation de soi.
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